Lancement d’un nouveau projet:HIV and Harm Reduction
Accroître l’accès aux services essentiels de VIH et de réduction des méfaits pour les personnes qui consomment des drogues injectables est le but du nouveau projet HIV and Harm Reduction fiancé par les Fonds Mondial via Kenyan NGO’s Consortium(KANCO), ce projet qui est aussi exécuté Tanzanie,Zanzibar,Kenya,Ouganda, Ile Maurice et Seychelles et sera piloté au Burundi par l’Alliance Burundaise contre le Sida et pour la promotion de la santé (ABS).
Le lancement officiel de ce projet a eu lieu vendredi le 5 Août par l’Assistante du Ministre de la Santé Publique et de lutte contre le sida.
Le projet HIV and Harm Reduction concerne les usagers des drogues injectables qui sont un groupe cible délaissé et très sensible dans la prévention mais aussi qui est à haut risque du VIH et de l’hépatite C.
Prévention pour tous !
Ce projet a été initié dans la région de l’Afrique de l’Est car il y a un nombre élevé des Usagers des Drogues Injectables(UDI), leur séroprévalence est très élevée, leur voix n’est pas entendue mais aussi existence des barrières politiques et socio culturelles à l’ accès aux soins de santé.
Un jeune homme qui a voulu garder son anonymat a témoigné sur le couloir de la drogue par lequel passe les UDI au Burundi, « du chamvre à l’héroïne, beaucoup s’en moquent malgré que c’est un passage très difficile »ajouta ce jeune.
Les UDI voudraient bien quitter cette pratique mais la société les rejettent, les jugent et les prennent comme des voleurs a témoigné le jeune « la communauté n’est pas prête à nous accueillir ou à nous donner du travail »souligna ce jeune homme. La discrimination et la stigmatisation les poussent à s’égarer du droit chemin.
« J’ai pris de la méthadone, maintenant je suis clean » a expliqué le jeune homme
Un parlementaire qui était présent lors du lancement a proposé qu’il y ait une étude pour pouvoir identifier les UDI qui sont dans le pays afin que des actions concrètes de prévention puissent être menées à leur endroit.
Plaidoyer à tout prix
Un officier de police quant à lui a dénoncé leur emprisonnement, car les emprisonner n’est pas une solution a-t-il ajouté, il faudra plutôt qu’un plaidoyer soit fait au plus haut niveau car la drogue a des conséquences bien réelles dans nos communautés.
Partant des interventions qui ont été faites la Directrice exécutive de l’ABS a parlé de certaines des activités et actions prévues durant la mise en œuvre de ce projet. L’ABS va mener des dialogues nationales avec différentes intervenants concernés par la question des UDI (parlementaire, policiers, etc) pour les engager dans le plaidoyer.
« Nous avons tous, deux choix à faire, soit se taire et l’histoire nous jugera, soit travailler maintenant et faire la différence » a interpelé le Directeur technique de KANCO.