RENFORCEMENT DE CAPACITÉ EN GOUVERNANCE ET LEADERSHIP DES RESPONSABLES D’ABS ET SES PARTENAIRES.

Dans le cadre de son rôle d’assistance technique au sein du projet NYUMVIRIZA, Frontline AIDS a mis en œuvre l’activité de renforcement de capacite en gouvernance et leadership des responsables d’ABS et des partenaires d’ABS. Deux sessions sur la gouvernance ont ainsi été tenues du  du 03 au 06 Mai 2022 auxquelles ont participé les membres  du Conseil d’Administration CA, du Conseil de Surveillance CS, du Conseil Consultatif CC et du  personnel de l’ABS d’une part, les responsables des autres partenaires d’ABS d’autre part Association Burundaise pour un Monde de Paix et sans Drogue ABMPD et Village Heath Action VHA. Les deux  sessions ont porté sur la gouvernance et le leadership.

Pour qu’une organisation puisse fonctionner efficacement, atteindre ses objectifs et accomplir sa mission, une bonne gouvernance est essentielle disait Paul Sagna, chef du département des Partenariats  au sein de FRONTLINE AIDS,   facilitateur principal. Ceci est vrai peu importe que l’organisation soit une entreprise commerciale multinationale ou une petite organisation de la société civile sans but lucratif œuvrant dans le domaine du VIH et du SIDA. Dans les deux cas, le conseil d’administration (C.A.) de l’organisation a la responsabilité de garantir que de solides structures de gouvernance, règles et procédures sont en place.

Le facilitateur après avoir demandé aux participants de définir la gouvernance suivant leur entendement, s’est réjoui de la pertinence des définitions partagées par les participants. Il a ensuite partage une définition de la gouvernance comme étant un système de règles et de procédures suivant lesquelles une organisation est dirigée et contrôlée. Cette définition peut être complétée comme suit : la gouvernance a trait au cadre de règles, de processus et de procédures grâce auquel il est possible de prendre des décisions, de rendre compte de l’action menée auprès des parties prenantes et d’atteindre les objectifs organisationnels.

Apres avoir expliqué les différents concepts de la bonne gouvernance organisationnelle, il a présente les 6 principes de la bonne gouvernance que sont :

– Comprendre son rôle ;

– Garantir qu’il atteint ses objectifs organisationnels ;

– Etre efficace tant sur le plan du travail individuel que sur le plan du travail de l’équipe ;

– Exercer un contrôle efficace ;

– Se comporter avec intégrité ;

– Etre ouvert et rendre compte son action.

Il a conclu en insistent sur l’importance pour ABS et toute organisation de la société civile de traduire dans la pratique quotidienne et quel que soit le niveau de responsabilité ou l’on se situe, la bonne gouvernance qui est le gage de la réussite programmatique de toute organisation.

2. Le leadership.

Concernant la notion de leadership, Le facilitateur a fait remarquer que  le leadership réside en chacun d’entre nous, il l’a défini comme étant  la capacité d’un individu à mener ou conduire d’autres individus ou organisations dans le but d’atteindre certains objectifs. On dira alors qu‘un leader est quelqu’un qui est capable de guider, d’influencer, de parler, d’écouter, d’agir, d’inspirer et d’être d’une manière qui renforce et aide une communauté à surmonter efficacement ses défis.

Le Facilitateur a alors abordé le leadership transformationnel et le leadership émotionnellement intelligent. La curiosité des participants l’a amené à présenter et à expliquer ces deux concepts avec des illustrations qui leur ont permis de comprendre ces concepts.

Il a invité les participants à être des leaders capables de se départir d’une manière d’être automatique et de s’engager dans un futur diffèrent. En le faisant ils s’approprieraient le leadership transformationnel et utiliseraient un style de leadership adapté aux situations que font face leurs organisations respectives. Le Facilitateur, en mettant l’accent sur le leadership émotionnellement intelligent a invité les participants à être des leaders qui ont la connaissance de soi, la capacite de reconnaitre leurs émotions et leurs impacts sur les autres. Il a aussi insisté sur le fait qu’un leader émotionnellement intelligent doit connaitre ses forces et ses limites, connaitre sa valeur et ses aptitudes, mais aussi assumer ses choix et supporter les contrariétés et les revers.

Il a fini cette session en présentant les similitudes entre leadership et management, sachant qu’un manager n’est pas forcément un leader, vice versa. Il a ainsi invite les Managers à être des leaders pour le bien de leurs organisations mais aussi celui des communautés qu’elles servent.

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