CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME A VHA.

 A l’occasion de la Journée internationale de la femme célébrée le 08 Mars de chaque année, une cérémonie regroupant les personnes usagères de la drogue et spécialement les femmes a été organisée au centre Médical d’Accueil VHA.Au programme, notamment l’intervention du Docteur Lucien N’zi N’glo expert en réduction des risques à ABS a précisé que, les femmes usagères de drogues sont des femmes comme les autres femmes membres à part entière de la société. Malheureusement l’usage des substances addictives les conduit à demeurer dans une consommation qui devient problématique pour certaines ; les conduisant à se retrouver en marge de la société et du dispositif  sanitaire.

il est important de se souvenir que tous les droits humains doit être promus notamment le droit à la différence du genre ; et le stigma porté sur certaines femmes lié à l’addiction aux substances doit pouvoir s’éteindre dans les actes de tous. L’expert en RdR d’ABS invite la société à rester dans la logique de l’assistance aux personnes malades car les personnes usagères de drogues sont considérées comme des personnes malades de l’addiction ; un malade a besoin d’assistance et non de stigmatisation, ni de punitions.

Une femme usagère de drogue membre de l’association Burundaise pour un Monde sans Drogue (ABMPD) partenaire de l’Alliance Burundaise contre le Sida et pour la promotion de la Santé (ABS), a remercié ABS qui est le lead du projet NYUMVIRIZA.

Pour  elle, l’autonomisation financière est la voie la plus sûre vers la sortie de cette addiction car le chômage de longue durée risque de provoquer un effondrement  de sa personnalité et de son équilibre psychique. Elle demande à quiconque capable de lui venir en aide à travers une formation dans n’importe quel métier ou une autre aide lui permettant une d’entreprendre une activité bénéfique tant au niveau financier qu’intellectuel. Cela lui permettrait d’acquérir  une certaine indépendance et d’abandonner progressivement ses pratiques de consommations abusives. De la sorte, elle ferait appel à ses amies de s’abstenir des ligalas de consommation comme passe-temps car c’est ainsi que s’amplifie l’idée de surconsommer les drogues. Elle a terminé en incitant ses pairs à trouver des occupations utiles.

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